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Chapitre V : Épuisement

  Te rappelles-tu des jours de joie ?

  Ceux où tu étais là et tu gambadais,

  De bon matin sur l'herbe que la brise rendait

  Fra?che, t'en souviens-tu, toi ?

  Tu te dépla?ais avec la grace d'un astre,

  Dansant avec les étoiles au rythme du mistral,

  Ils disent que les humains s'attachent et que c'est un désastre,

  Si je devais périr sous tes pulsars

  Pour pouvoir rester à tes c?tés,

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  Sans jamais t'oublier.

  Alors, que tes rayons me désintègrent,

  Que mon corps ne soit que poussières,

  Car je veux plus que ton souvenir dans ma mémoire,

  Fusse la sensation de ta peau contre mes doigts,

  Ton image est la seule qui me tire de ce monde dérisoire.

  Ici, où la sauvagerie est loi.

  En ce jour tout s'éteint,

  Te souviens-tu lorsque l'on sortait le bon pain ?

  Lorsque tu avais le ventre plein ?

  Que tu chantais ta joie sans frein ?

  Avec ces pas de danses sans fin ?

  Et Habib qui te suivais plein d'entrain ?

  Me voici allongé sur la neige que je fais rougir,

  Que penses-tu de moi qui était si fragile ?

  Les flocons se ressemblent tous et se brisent vite.

  Pourtant, ils sont tous différents malgré nos idées toutes finies.

  Et ensemble, ils forment cette couche blanche prédéfinie.

  J'ai froid,

  Du givre je suis la proie,

  Cela change de Marcheroi,

  Et son climat d'une chaleur sournoise.

  En ce jour tout s'allume,

  Aujourd'hui c'est la tristesse

  Demain je mangerai mon stress

  De ma gorge sortira une grande détresse

  Enfin seulement si le n?ud d'indifférences ait la sagesse

  De se défaire en toute tendresse.

  Pour que je puisse prononcer ton nom même sans ta présence manifeste.

  Il faut que je me lève.

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