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16. Encore une fausse excuse ?

  Tsukinoko était arrivée chez Kakashi avec Sunifa, mais réalise qu’il logeait simplement à la station d’astreinte des militaires. Sans gêne, elle se met à tambouriner sur sa porte à toute vitesse.

  - Oh je t'ai dit qu'il est malade, s'affole Sunifa. Arrête !

  - Oui oui c'est ?a, lance-t-elle.

  Elle continue à marteler la porte jusqu'à ce qu'elle s'entrouvre lentement. La pièce était plongée dans le noir et l’on pouvait deviner dans l'entrebaillement Kakashi, l'air incroyablement agacé mais surtout fatigué. Elle plisse les yeux en le regardant de haut en bas, perplexe. Il ne dit rien mais jette un coup d'?il à Sunifa à ses pieds qui couine pour s'excuser d'avoir craché le morceau.

  Il leur claque la porte au nez. Tsukinoko fait la moue une seconde.

  - Je te l'avais dit, soupire Sunifa en s'asseyant.

  - T’avais peut-être raison...

  - Je voulais dormir sur le canapé moi ce soir, rale-t-il. Pas dehors.

  - Oh... Je t'héberge, glousse-t-elle.

  Elle le porte pour le poser sur sa tête et ils s'en vont tous les deux. Tsukinoko se sentait mal mais peu coupable, à cause des fausses excuses à foisons de Kakashi qui lui avaient fait perdre sa crédibilité. Elle retourne alors chez elle en ayant trouvé une idée pour qu'il puisse l'entra?ner au plus vite.

  Sunifa explore aussit?t son appartement en reniflant chaque recoin pendant qu'elle va dans la cuisine. Elle s'agite devant sa bo?te à thé puis réalise tout à coup qu'il ne l'avait s?rement pas laissée en plan au terrain l'autre jour mais qu'il avait d? partir en urgence.

  Elle finit de préparer une tisane qui l'aidera à se remettre sur pied et Sunifa vient à nouveau fouiner dans ses bo?tes en plastique pleines de bazar.

  - Tu comptes faire quoi de tout ?a ? s'étonne Sunifa.

  - Il est peut-être maladroit ton ma?tre, mais je sais qu'il fait beaucoup d'efforts pour me supporter. Disons que je lui rends la faveur, sourit-elle. Allez hop.

  Elle rassemble tous ses remèdes et retourne chez Kakashi les bras chargés, toujours Sunifa sur sa tête.

  Elle arrive et toque plus gentiment à la porte cette fois-ci. Il ouvre mais soupire aussit?t en la voyant. Alors qu'il referme la porte, elle la bloque avec son pied et s'empresse de le rassurer.

  - Attends ! Je suis pas là pour t'embêter, sourit-elle. J'ai de quoi te remettre sur pieds et- a?e !

  Elle retire brusquement son pied alors qu'il for?ait, juste avant qu’il ne claque encore la porte, mais elle insiste.

  - Bon d’accord je t'ai soulé mais c'est pas ma faute ! crie-t-elle derrière la porte. T'inventes toujours des excuses bidons et à force je te crois plus. ? J'ai des trucs à faire, je me suis perdu, je travaillais, une caravane traversait la route, les étoiles tombent du ciel, etc. ?, tu peux t'en prendre qu'à toi-même, glousse-t-elle après l'avoir imité. Nan sérieusement... continue-t-elle après une pause, c'est pas de la soupe qui va te soigner, laisse-moi t'aider Boss. C'est Jījī qui t'as missionné j'en savais rien moi, tu m'as plantée la dernière fois je m'attendais à tout le monde sauf toi ! Promis j'irais m'occuper avec Nezumi mais laisse-moi entrer d'abord, et-

  La porte s'ouvre à nouveau mais cette fois-ci en grand et il murmure d'un air agacé.

  - Tais-toi.

  - Laisse-moi t'aider, on dirait un fant?me, s'inquiète-t-elle en faisant la moue.

  Il retourne chez lui en laissant finalement la porte ouverte. Elle comprend qu'il accepte enfin et entre doucement.

  - Bien joué, lui chuchote Sunifa.

  Il saute sur le canapé pendant qu'elle s'avance dans la pièce principale qui sert de chambre et de salon à la fois. Le studio entier était plongé dans le noir et elle referme la porte en le cherchant des yeux. Elle devine qu'il s'est rallongé dans son lit en l'entendant tousser et va entrouvrir les rideaux puis la fenêtre en grand derrière.

  Kakashi la fusillait du regard l'air aveuglé et elle lui ordonne les mains sur les hanches d'un ton autoritaire d’aller se laver. Il la dévisage longuement mais elle ne faiblit pas et ils s'affrontent des yeux, jusqu'à ce qu'il tousse encore et baisse les bras.

  Pendant ce temps, elle en profite pour aérer en grand l'appartement et faire chauffer de l'eau dans la cuisine. Elle sort son diffuseur de vapeur, des onguents et ses herbes médicinales. Elle prépare plusieurs portions pour chaque jour qu'elle laisse dans des bocaux sur le plan de travail. Elle remplit sa théière puis le diffuseur qu'elle installe sur son bureau en y mettant quelques gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus dedans.

  Kakashi ressort quelques minutes plus tard pendant qu'elle relit ses fiches de réflexologie et elle sursaute alors qu'il tousse derrière elle.

  - Berk ! Tousse pas sur moi j'ai pas besoin de tes microbes. Assieds-toi.

  - Ferme la fenêtre, marmonne-t-il en s'enroulant dans une couverture.

  - Nan faut aérer. Assis ! ordonne-t-elle.

  Elle le pousse sur la chaise à c?té d'elle et jette une serviette de bain sur sa tête. Aux petits soins, elle use de tous ses remèdes en même temps, et glousse discrètement devant sa docilité, surprise, mais elle se dit que cela devait lui faire du bien car il n'avait pas toussé depuis un moment. Elle finit puis s'amuse à l'enlacer par derrière comme il l'avait fait pour la calmer il y a quelques jours sans pouvoir se retenir, enchantée, et se penche pour lui chuchoter à l'oreille ses conseils.

  - C'est comme ?a qu'on veille sur ses proches, conclut-elle.

  Elle hésite une seconde après avoir parlé trop vite car il reste de marbre. Elle allait partir mais lui propose un pari, joueuse en ne perdant pas de vue ses objectifs personnels. Si Kakashi guérissait plus rapidement que ce qu’avait convenu le médecin grace aux soins de Tsukinoko, il irait alors s’entra?ner avec elle en retour. Mais elle l'entend soupirer et n'insiste pas plus.

  De retour chez elle pour récupérer ses sabres, Tsukinoko retourne ensuite à l'entrée du village mais Mikio et Takeshi lui apprennent que Nezumi était parti après elle.

  Elle hésite à aller le chercher chez lui, mais elle se sentait mal de le laisser tomber. Quelques minutes plus tard, Tsukinoko arrive aux portes du quartier Karumin, mais reste figée en observant les membres du clan avec le symbole sur leurs dos.

  Plantée au milieu du passage, prise d'angoisse, elle n’osait pas pénétrer dans l’enceinte du quartier. Elle allait faire demi-tour quand une voix s'écrie derrière elle.

  Tsukinoko bloquait la route à une famille. La mère, une femme aux yeux et cheveux noirs, tenait par la main un petit gar?on qui devait avoir à peine six ans, accompagnés d’un homme aux traits de visage marqués. Tsukinoko se pousse mais la mère lève un sourcil en voyant son air apeuré.

  - Tout va bien mademoiselle ?

  - Euh o-oui ! Pardon, sourit-elle en se reprenant.

  - Tu as l'air de chercher quelque chose, peut-être que nous pouvons t'aider ? sourit la femme. Tu n'es pas du quartier, n’est-ce pas ?

  - Non... En fait je cherchais Nezumi, tu sais- pardon, vous savez où il habite ?

  La femme esquisse un air surpris et allait lui répondre mais l'homme s'exclame sèchement avant.

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  - Pourquoi le cherches-tu ? Pourrais-tu te présenter ?

  - Ah oui, pardon...

  Elle se sent mal de son manque de manières avec eux et s'annonce respectueusement d’une petite révérence.

  - Je suis venue le chercher parce qu'on devait aller s'entra?ner ensemble aujourd'hui.

  - Tsukinoko ? s'étonne l'homme. Je suis Masaru Karumin, chef du clan Karumin et père de Nezumi, et ce sont ma femme Mito et mon fils cadet, Kensuke.

  - Kensuke ?! crie-t-elle. Coucou, glousse-t-elle en se penchant vers lui, Nezumi m'a parlé de toi ! T’es trop mignon, s'amuse-t-elle.

  Il fait la moue et se cache derrière sa mère, prit de court. Tsukinoko se concentrait avec insistance sur lui pour ne pas dégouliner de panique devant le chef du clan, perturbée.

  - Nezumi doit être à la maison, reprend sa mère. Il est rentré de mission hier. Je t'en prie, viens avec nous.

  Tsukinoko se redresse et acquiesce timidement, et les suit sans un mot jusqu'à chez eux. Intimidée par Masaru, qui lui pose plusieurs questions sur les faits de Nezumi à la Colonie, elle répond formellement.

  Devant leur demeure, Nezumi, un tablier autour du cou, était en train de balayer l'entrée. Tsukinoko pouffe dans sa barbe, amusée de le voir ainsi, alors que Kensuke court vers lui.

  - Il y a une fille bizarre qui veut te voir, marmonne-t-il en tirant sur son tablier.

  Nezumi relève la tête et s’étonne en voyant Tsukinoko avec ses parents. La famille entre pour les laisser discuter mais Tsukinoko reste figée sur place en regardant d'un air anxieux les gens autour d'elle, car elle avait toujours évité ce quartier et ses habitants depuis qu'elle en avait connaissance.

  - Nezumi, va faire chauffer du thé pour ta supérieure, et ne la laisse pas dehors, ordonne sa mère sur le pas de la porte.

  Nezumi repose son balai et invite Tsukinoko à entrer, et elle le suit d'un pas hésitant. Il l'installe à table dans la cuisine où s'y trouvait déjà son père qui lisait son journal, et Kensuke dans un coin en train de jouer avec un ours en peluche.

  Tsukinoko ne dit pas un mot et observe curieusement sa petite vie de famille, se rendant compte que depuis la sienne, c'était la première fois qu'elle voyait vraiment une famille à nouveau.

  Elle se tourne les pouces en attendant Nezumi et sa mère qui préparaient du thé et des accompagnements, mais elle se sent de plus en plus malheureuse en repensant à sa famille à elle. Elle les imagine à leurs places et serre les dents pour ne pas laisser para?tre son malaise.

  Nezumi apporte le thé et des assortiments de biscuits, et son père repose son journal mais ils se retournent tous les deux vers Tsukinoko. La machoire serrée et les sourcils froncées, elle est crispée des pieds à la tête. Sa mère se retourne aussi devant le silence et accourt vers elle, s'accroupit et lui tend un mouchoir.

  - Est-ce que vous vous sentez bien ? chuchote-t-elle inquiète.

  Tsukinoko se reprend aussit?t et s'affole en les voyant tous la dévisager. Elle voit son mouchoir tendu et se touche alors les joues pour constater qu'elle pleurait à chaudes larmes sans s'en rendre compte.

  - Oui ! Pardon ! s'écrie-t-elle. Je... Je... Pardon.

  Tsukinoko s'essuie rapidement les joues et fuye leurs regards.

  - Vous allez mieux ? insiste-t-elle. Tenez.

  Elle lui sert une tasse de thé chaud et Tsukinoko ne sait pas quoi dire. Elle jette un coup d'?il à Nezumi, espérant qu’il la sorte de là, mais il fixait aussi sa tasse sans rien dire.

  - Pardon... dit-elle doucement. Je vous remercie pour votre hospitalité, vous avez une famille magnifique, sourit-elle à Masaru et Mito. Pardon pour mon comportement.

  - Est-ce que tout se passe bien à la Colonie ? demande aussit?t Masaru, perplexe.

  - Oui ! Enfin je crois, glousse-t-elle embarrassée. Je suis mise à pied pour deux mois.

  - C'est vrai, se rappelle-t-il. Sache que le clan est reconnaissant de ton geste, tu as toute notre gratitude dans cette affaire. Ton acte de bonté envers le Commandant de Subaku me rappelle la fa?on dont a été fondé Hanamaru, comme le conte la légende de la création, lorsque les clans Karumin et Senju e?t enfin proclamé une armistice. Peut-être que ton geste permettra à Subaku de se calmer et de renouveler le traité de paix avec Hanamaru, sourit-il fièrement.

  - Hein ? s'étonne-t-elle.

  - Notre ancêtre, Karumin Jinmuya, avait opposé à Senju Hashirama de se sacrifier pour son frère et son clan, explique-t-il, mais il l'a finalement retenu en voyant sa dévotion et ils ont conclu une armistice. Et à eux deux ils-

  - Père, s'écrie brusquement Nezumi.

  Tsukinoko reste choquée après qu'il a parlé de son père, et essaye de se contenir. Masaru ne réagit pas pour donner suite à Nezumi. Elle reste la tête baissée, touchée et bouleversée d'apprendre que son clan la soutenait, sans oser penser qu’elle avait sa place parmi eux, et qu'elle marchait dans les pas de son père. Kensuke s'approche curieusement avec sa peluche et demande à sa mère pourquoi leur invitée pleurait.

  - Parce que je suis triste, répond doucement Tsukinoko en lui souriant chaleureusement. Mais ?a me rend heureuse de voir que tu as une incroyable famille, Kensuke.

  Il grimace, perplexe devant ses contradictions et elle rigole de sa tête avant de s'expliquer enfin.

  - Pardonnez-moi. J'ai perdu ma famille lors de l'attaque de G?me, et j'avais oublié jusqu'à ce jour à quoi cela ressemblait. Merci, s'écrie-t-elle respectueusement.

  Ils la regardent tous humblement et Masaru dit dignement.

  - Tsukinoko, sache que tu es ici comme chez toi. La dernière disciple du Chef nous fait l'honneur d'être notre invitée, et tu ?uvres avec Nezumi aux forces spéciales. Nous comprenons ta peine et nous nous excusons pour tes proches.

  Mikoto retourne en cuisine et Masaru dans son journal, et elle discute brièvement avec Nezumi en lui demandant ce qu'elle avait manqué à la Colonie depuis sa mise à pied pour se changer les idées.

  Elle se relève après avoir fini son thé et s'écrie aussit?t, remotivée après s'être calmée.

  - Allez Nezumi ! Kakashi le vieillard est vraiment malade, donc on va s'entra?ner ensemble. Tu te rappelles que tu voulais que je sois ton ma?tre ? sourit-elle malicieuse.

  - Ah bon ? s'étonne Masaru.

  - Euh... Pour l'aider à la Colonie, s'écrie-t-elle l'air de rien en se rappelant de ses dires.

  - C’est une bonne initiative. Tu as beaucoup de chance Nezumi d'être entra?né par un élève de Haruo Sato, tache d'être à la hauteur.

  - Oui Père.

  Tsukinoko cro?t voir Nezumi brièvement lever les yeux au ciel et se retient de pouffer de rire. Mais alors qu'ils mettent leurs chaussures le petit Kensuke les rejoint, suppliant son grand frère de l’emmener avec eux.

  Tsukinoko réussit à convaincre Nezumi et ils s’en vont à l'aire d'entra?nement du clan tous les trois. Grace à l’aide de Nezumi, Tsukinoko put s’améliorer dans sa perception, et ils aidèrent tous les deux Kensuke au lancer de shuriken.

  La journée passa et Mito était venue leur apporter des casse-cro?tes pour le déjeuner. Tsukinoko range ses sabres alors que le soleil se couche et que le froid se fait plus insistant.

  - Je vais rentrer, on reprend demain Nezumi ?

  - Si vous le souhaitez, sourit-il. Rentrons Kensuke.

  Kensuke s'avance, plus heureux que jamais après avoir passé la journée avec son frère. Nezumi se retourne vers Tsukinoko pour la remercier d'un signe de tête.

  - C’est normal, sourit-elle. En perdant les êtres chers à mon c?ur, j'ai pris conscience de l'importance de chaque moment passé avec eux. Aujourd'hui Hanamaru tout entier est ma famille, je les protégerai co?te que co?te ! C'est pour ?a que ?a me tient à c?ur que chacun puisse s'amuser avec ses proches. Prend soin de Kensuke, Nezumi, il est encore jeune et innocent, soupire-t-elle tristement, j'avais à peine son age quand-

  Elle s'arrête brusquement et fait de gros yeux avant d'aller trop loin. Parlant sans réfléchir, elle allait lui révéler son secret, bouleversée après sa journée au sein du clan. Nezumi ne dit rien et la regarde, mais elle se reprend l'air de rien.

  - Quand... j'ai commencé à m'entra?ner avec mon père. Bref, à plus !

  - Attendez ! Je... Je m’excuse pour mon père tout à l'heure, il n'a pas réfléchi.

  Il la regarde en ayant l'air de chercher ses mots puis finit par poser un genou à terre devant elle.

  - Merci. Vous avez évité une nouvelle guerre à Hanamaru. Vous avez l'étoffe d'un Chef, comme... votre ma?tre.

  - Nezumi... murmure-t-elle surprise.

  Elle le relève aussit?t, embarrassée de ses éloges encore une fois. Elle ne faisait que son devoir de soldat.

  Elle s'enfuit à travers la forêt alors que Nezumi reste planté là une seconde puis rejoint son frère. Tsukinoko souriait sereinement en les voyant tous les deux, se disant que son clan n’était finalement pas empreint d'autant de haine qu'on le raconte.

  Ils s’entra?nèrent ensemble pendant quelques jours jusqu'à ce que la météo annonce de la neige pour le lendemain. Sous la douche ce soir-là, Tsukinoko repensa à ses entra?nements avec Nezumi et réalisa tout à coup qu'il n'avait jamais utilisé ses Negin. De mauvaises ondes l'envahissent doucement. Elle coupe l’eau, se met en pyjama, puis va admirer la fine couche de neige qui se formait sur sa terrasse avant d’aller se coucher.

  Tsukinoko f?t réveillée par quelqu'un qui toquait à la fenêtre de sa chambre. D’un coup d’?il endormi, elle reconna?t la silhouette de Kakashi accroupi, mais fait aussit?t mine de ne pas l'avoir vu car elle n'était pas censée travailler. Il insiste cependant et elle se met alors debout sur son lit pour ouvrir la fenêtre, mais une bourrasque de pluie envahit sa chambre et elle la referme brusquement. Elle lui fait signe de passer par la terrasse et s'enroule dans un plaid en ralant après le réveil glacial.

  Il s’excuse après ses reproches quant à l’heure matinale de sa visite imprévue. Il lui rend son matériel de médecine douce, mais alors que Tsukinoko repart il s’écrie d’une voix hésitante.

  - Alors... On n'était pas censés aller s’entra?ner ensemble, si je guérissais grace à ton aide ?

  - Hein... ? Ah oui oui ! se rappelle-t-elle en réajustant la couverture comme une cape. T'as pas oublié Boss, glousse-t-elle.

  - Donc ? demande-t-il les mains dans les poches. J’ai réfléchi à une nouvelle formation finalement, au lieu d’une technique.

  - Formation ? Maintenant ? grimace-t-elle.

  - Cela nous laisse toute la journée, je vais prévenir Kimaru le temps que tu te prépares. Je l’ai inclus dans la formation, il faudra que l’on voie ensemble ce que cela donne et-

  - Mais... s'étonne-t-elle. C'est la tempête dehors !

  - Ce n’est pas un problème.

  - Comment ?a pas un problème ? grimace-t-elle. Tu veux encore tomber malade ?

  - Ce n’est pas-

  - Tu te prends pour un surhomme ? glousse-t-elle. Va faire des bonhommes en boue pour t'entra?ner avec eux si ?a t'amuse, moi je reste au chaud. En plus je sors ce soir, j'ai pas envie d'être fatiguée.

  - Tu sors t'amuser par ce temps mais pas t'entra?ner ? lance-t-il hautainement.

  - Je sors de chez moi mais je vais pas rester dehors ! Je vais au restaurant avec Hina, sourit-elle fièrement.

  - Ah, dit-il indifférent. Je crois qu’elle m’en avait parlé.

  - Ah bon ? On a qu'à y aller demain si le temps se calme. Viens pour neuf heures. ?a y est tu te décides à te bouger petit mocchi ? glousse-t-elle.

  Il s'en va après avoir soupiré et elle retourne aussit?t se coucher.

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